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Étude sur la Sunna du Prophète : Importance et Compilation

Étude sur la Sunna du Prophète : Importance et Compilation

Étude sur la Sunna du Prophète

La Sunna, en langue arabe, signifie le chemin emprunté, qu’il soit tangible ou abstrait. Selon Muhammad al-Ashqar, citant Shamar, la Sunna est une voie établie par les premiers hommes et suivie par les générations suivantes, applicable aussi bien aux comportements louables qu’à ceux répréhensibles. Le pluriel en est “Sunan”.

Le Prophète Mohammed (paix et bénédiction sur lui) a dit :

« Celui qui instaure dans l’Islam une bonne pratique, et que d’autres suivent après lui, se verra accorder une récompense égale à celle de ceux qui la mettront en pratique, sans que cela ne diminue leurs récompenses en quoi que ce soit ».

En termes juridiques islamiques, la Sunna peut être définie de différentes manières selon les savants :

  • Sunna selon les spécialistes du hadith : Tout ce qui est attribué au Prophète Mohammed (paix et bénédiction sur lui) en termes de paroles, d’actions ou de caractéristiques, qu’elles soient physiques ou morales, y compris les circonstances liées à sa mission prophétique avant la révélation.
  • Sunna selon les juristes en jurisprudence : Tout ce qui provient du Prophète Mohammed (paix et bénédiction sur lui) en dehors du Coran.
  • Sunna selon les théologiens : Tout acte ou parole du Prophète (paix et bénédiction sur lui) qui n’est pas une obligation mais recommandé, constituant ainsi une part des cinq classifications juridiques.

La Sunna est aussi opposée à l’innovation religieuse (bid’a), englobant ainsi toute la législation islamique issue du Coran, des hadiths authentiques, et de l’interprétation correcte. Le Prophète Mohammed (paix et bénédiction sur lui) a dit : **« Adhérez à ma Sunna et à celle des califes bien guidés, mordez-y avec vos molaires, et méfiez-vous des nouveautés en matière de religion, car toute nouveauté est une hérésie, et toute hérésie est un égarement »**. Ainsi, la Sunna désignait originellement les pratiques des premiers califes et celles du Prophète Mohammed.

Selon les différentes sciences islamiques, la définition de la Sunna varie :

  • Pour les savants du hadith : Ils considèrent la Sunna dans son ensemble, qu’elle soit prescriptive ou descriptive.
  • Pour les juristes en jurisprudence : Ils se concentrent sur le Prophète comme législateur, en étudiant ses actes, paroles, et approbations qui établissent des lois.
  • Pour les théologiens : Ils examinent la Sunna spécifiquement en termes de réglementation légale.

L’autorité de la Sunna prophétique

La Sunna du Prophète est une source fondamentale de la loi islamique, indiquant les jugements juridiques. Comme l’a exprimé Shawkani : “La preuve de son autorité et de son indépendance dans la législation des jugements est une nécessité religieuse, et seuls ceux qui n’ont aucune part dans la religion [de l’islam](https://fr.wikipedia.org/wiki/Islam) s’y opposent.” Affirmer qu’il suffit de suivre uniquement le Coran sans la Sunna s’oppose à la pratique du Prophète Mohammed (paix et salut sur lui). Les quatre imams ont confronté cette idée, soulignant que la Sunna et le Coran sont complémentaires et que l’on ne peut se passer de l’un ou de l’autre.

Les savants de la communauté ont unanimement accepté l’autorité de la Sunna comme une source des jugements juridiques. Cette autorité est établie à travers des preuves tirées du Coran, du consensus des Compagnons, et de la raison, que ce soit comme explication ou de manière indépendante. Voici quelques-unes de ces preuves :

  • Preuves venant du Coran :
    • Parole d’Allah : “Prenez ce que le Messager vous donne ; et ce qu’il vous interdit, abstenez-vous en ; et craignez Allah, car Allah est dur en punition.” (Coran 59:7)
    • Parole d’Allah : “Que ceux donc qui s’opposent à son commandement prennent garde qu’une épreuve ne les atteigne ou que ne les atteigne un châtiment douloureux.” (Coran 24:63)
    • Parole d’Allah : “Ô les croyants ! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d’entre vous qui détiennent l’autorité. Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier.” (Coran 4:59) ; Rencontrer le message d’Allah revient à se référer au Coran, et retourner au Prophète Mohammed (paix et salut sur lui) signifie se référer à sa Sunna.
  • Preuves du consensus des Compagnons : Les compagnons ne faisaient pas de distinction entre les jugements établis dans le Coran et ceux établis par la Sunna. Par exemple, Abou Bakr As-Siddiq (qu’Allah soit satisfait de lui) a accordé un sixième de l’héritage à la grand-mère après avoir entendu que le Prophète Mohammed (paix et salut sur lui) lui avait accordé cette part, bien que cela ne soit pas mentionné dans le Coran. Le jugement établi dans la Sunna est validé par le Coran, qui nous a guidés à suivre la Sunna à travers ses versets.
  • Preuves de la raison et du consensus de la communauté : Le fait que les jugements de la Sunna soient aussi contraignants que ceux du Coran est un principe reconnu par tous les savants de la communauté. Le consensus de la nation a été établi sur l’autorité de la Sunna et son indépendance dans la législation.

Importance et Fonction de la Sunna Prophétique

L’importance et la fonction de la Sunna prophétique se manifestent à travers plusieurs aspects, qui sont détaillés ci-dessous :

  • La relation étroite entre la Sunna et le Coran : La Sunna du Prophète Mohammed explique et interprète le Coran, éclaircissant ses points obscurs, détaillant ses termes généraux, restreignant ses concepts absolus, spécifiant ses généralités et clarifiant ses jugements. Dieu dit dans le Coran : « **Et Nous avons fait descendre vers toi le Rappel pour que tu expliques aux gens ce qui leur a été révélé, et afin qu’ils réfléchissent ** » (16:44).
  • La Sunna comme seconde source de législation : En tant que seconde référence dans la charia islamique, la Sunna couvre tous les aspects de la vie, qu’ils soient spirituels, législatifs, éducatifs, ou autres.
  • L’indépendance législative de la Sunna : La Sunna peut établir des jugements indépendants non présents dans le Coran, comme l’interdiction de marier une femme à sa tante paternelle ou maternelle. Elle légifère pour des situations non abordées dans le Coran et rend compréhensibles des passages coraniques difficiles.
  • Application pratique des textes coraniques : La mise en pratique du Coran n’est possible qu’à travers la compréhension des textes de la Sunna, qui les illustre concrètement et pratiquement.

Compilation de la Sunna

Les débuts de la compilation de la Sunna

Au commencement, le Prophète Mohammed (paix et salut sur lui) déconseillait aux Compagnons d’écrire et de compiler la Sunna pour éviter toute confusion avec le Coran. Il disait : « Ne transcrivez rien de moi, et celui qui aurait écrit autre chose que le Coran, qu’il l’efface, et parlez de moi, il n’y a pas de mal ». Les Compagnons suivaient cet ordre et n’écrivaient rien de la Sunna, à l’exception de certains qui le faisaient individuellement, comme Amr Ibn al-As et d’autres.

Dieu a promis de préserver le Coran et la Sunna, comme Il le dit : « En vérité, c’est Nous qui avons révélé le Coran et c’est Nous qui le protégerons ». Ibn Hazm et d’autres ont interprété que cette protection inclut également la Sunna. Au début, la Sunna était mémorisée par les Compagnons et certains la consignaient par écrit. La restriction initiale du Prophète contre l’écriture de la Sunna visait principalement à éviter la confusion avec le Coran, mais il a ensuite permis à certains Compagnons de le faire.

L’imam al-Bukhari rapporte que Jabir Ibn Abdullah voyagea un mois entier pour rencontrer Abdullah ibn Unais pour clarifier un hadith. Les Compagnons prenaient grand soin de vérifier l’authenticité des hadiths, interrogeant sur les chaînes de transmission et les narrateurs. Ibn Sirin a dit : « Ils ne demandaient pas au sujet de la chaîne de transmission, mais lorsque la dissension survint, ils dirent : ‘Nommez-nous vos hommes’, pour discerner les narrateurs de la Sunna des innovateurs. »

La compilation officielle de la Sunna

En l’an 99 de l’Hégire, sous le califat d’Omar Ibn Abdul Aziz, il ordonna la collecte et la compilation officielle de la Sunna. Muhammad Ibn Muslim Ibn Shihab al-Zuhri, un érudit de Hijaz et de Syrie, répondit à cet appel. La compilation de la Sunna se répandit par la suite, avec des érudits comme Ibn Jurayj à La Mecque, Ibn Ishaq à Médine et al-Awza’i en Syrie. À cette époque, les écrits de la Sunna mélangeaient souvent les paroles des Compagnons et les fatwas des Suivants, comme ce fut le cas dans le Muwatta de l’imam Malik. Plus tard, certains érudits se dédièrent à écrire la Sunna pure, sans autres ajouts.

L’âge d’or de la compilation de la Sunna

Le troisième siècle de l’Hégire est considéré comme l’âge d’or de la compilation de la Sunna. De nombreux érudits consacrèrent leur vie à la collecte et à la vérification des hadiths, comme l’imam al-Bukhari, Muslim, at-Tirmidhi, an-Nasa’i, et d’autres. Leur compilation reposait sur des bases solides, vérifiant l’authenticité et l’exactitude des narrations, conformément à ce verset : « Ô vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, soyez clairvoyants, de peur que vous ne frappiez un peuple par ignorance et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait ». La plupart des Compagnons limitaient leurs narrations, en raison de leur rigueur dans la vérification des hadiths, afin d’éviter toute erreur potentielle, car une erreur dans la Sunna pourrait conduire à des conséquences graves.

Le troisième siècle fut ainsi le siècle le plus important dans l’histoire de la Sunna, nommé l’âge d’or en raison de l’intensité de la compilation des hadiths, de l’étude des narrateurs, de l’examen des défauts des narrations, et de la jurisprudence des hadiths. Parmi les érudits qui ont contribué à ce domaine, on trouve Asad Ibn Musa al-Umari, Ahmad Ibn Mani al-Baghawi, Ahmad Ibn Hanbal, Ishaq Ibn Rahwayh et d’autres. Le quatrième siècle poursuivit dans cette tradition, en approfondissant l’étude et la préservation de la Sunna sous tous ses aspects.

Les types de Sunna prophétique

La Sunna comporte trois types principaux, chacun jouant un rôle essentiel dans la vie des musulmans :

  • La Sunna dite (sunnat al-qawliyya) : Ce type est considéré comme le plus fort en termes de preuve et d’indication pour les jugements islamiques. Il prime sur les autres types et se compose des paroles du Prophète Mohammed (paix et salut sur lui). Par exemple, il a dit: “Les plus aimés d’entre vous et les plus proches de moi le Jour du Jugement sont ceux parmi vous qui ont les meilleures moralités, et les plus haïs d’entre vous et les plus éloignés de moi sont ceux qui propagent le mal, les bavards vaniteux, et les arrogants.”
  • La Sunna active ou pratique (sunnat al-fi’liyya) : Elle se base sur les actions du Prophète (paix et salut sur lui), telles que son habitude de se coucher sur son côté droit après la prière de l’aube. La Sunna pratique concerne plusieurs aspects, dont principalement :
    • Le principe général veut que l’action du Prophète soit recommandée, mais non obligatoire ; comme le fait de ne pas sortir pour diriger la prière de Taraweeh tous les soirs afin d’éviter que cela ne devienne une obligation.
    • Certaines actions du Prophète sont spécifiques à lui, comme le fait d’avoir plus de quatre épouses ou de jeûner plusieurs jours consécutifs sans interruption.
    • Ses actions peuvent clarifier les jugements, et elles prennent le statut de ce qu’elles illustrent : si elles expliquent un devoir, elles sont obligatoires; si elles expliquent une recommandation, elles sont recommandées.
    • Certaines de ses actions résultent de sa nature humaine ou de ses habitudes personnelles, comme manger avec la main droite ou utiliser le khôl ; celles-ci ne sont pas toujours des Sunnas suivies, sauf lorsqu’elles sont accompagnées d’une intention spirituelle.
  • La Sunna d’approbation (sunnat al-taqririyya) : Lorsqu’elle entre en conflit avec une action, l’action prévaut. Ce type de Sunna se produit lorsque le Prophète (paix et salut sur lui) approuve l’action d’un Compagnon ou un de ses propos ayant une implication religieuse. Il peut le faire en l’approuvant directement, en ne l’objectant pas ou en manifestant un signe d’approbation. Par exemple, quand Amr ibn al-As (qu’Allah soit satisfait de lui) se purifia avec du sable (tayammum) en raison du froid intense bien qu’ayant de l’eau à disposition, et qu’il dirigea la prière, le Prophète sourit quand l’histoire lui fut racontée, signifiant son approbation. De même, les Compagnons mangeaient du lézard en sa présence, sans qu’il ne le leur interdise.

Références

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