La grippe oculaire : un virus pas comme les autres
La clinique ophtalmologique de l’hôpital universitaire de Cologne, en Allemagne, avertit que l’influenza oculaire est une infection virulente provoquée par des adénovirus, souvent présents sur des surfaces telles que les poignées de porte, les rampes d’escalier ou les claviers d’ordinateurs.
Les spécialistes indiquent que l’infection survient lorsqu’une personne se frotte les yeux après avoir touché des surfaces où ces virus très résistants se trouvent. Les symptômes, quant à eux, se manifestent par des rougeurs oculaires, un accroissement des sécrétions lacrymales, des démangeaisons, une sensibilité à la lumière, un gonflement des ganglions lymphatiques de l’oreille et une détérioration de la vision. Ceci s’explique par le fait que la cornée, en plus de la conjonctive, s’infiltre également d’inflammation et de turbidité.
Le diagnostic de la maladie s’effectue par un prélèvement oculaire avec un coton-tige, suivi de l’analyse des cellules dans les sécrétions oculaires en laboratoire.
Le traitement par gouttes anti-inflammatoires
Une fois l’infection confirmée, le traitement consiste en l’application de gouttes oculaires anti-inflammatoires. Si l’œil est sec, il peut être hydraté au moyen de gouttes ou de pommades oculaires contenant des substances hydratantes.
Étant extrêmement contagieuse, l’influenza oculaire nécessite des mesures préventives telles que l’éviction du partage d’objets personnels comme les serviettes avec les patients infectés. Il est également recommandé de demeurer à domicile durant la période de traitement afin d’éviter la propagation de l’infection.