La Fondation allemande d’aide aux personnes souffrant de dépression indique que le baby blues se caractérise par des fluctuations de l’humeur, une sensation de fatigue et une diminution du sentiment de joie concernant le nouveau-né. Cette condition psychologique survient généralement dans les trois à cinq jours suivant l’accouchement et tend à disparaître d’elle-même sans traitement.
Si ces symptômes persistent au-delà de cette période, la mère peut alors souffrir de ce qu’on appelle la dépression post-partum. Celle-ci est due à divers facteurs, notamment des changements ou complications physiques ou biochimiques survenus durant la grossesse ou après une expérience d’accouchement traumatisante, ainsi que des éléments personnels comme des problèmes conjugaux ou des difficultés financières.
Les femmes ayant généralement des antécédents psychologiques ou une tendance à la dépression sont plus susceptibles de développer une dépression post-partum.
La Fondation met en garde contre le fait que la dépression post-partum peut entraîner des problèmes de développement chez l’enfant, y compris de nature cognitive et émotionnelle.
Dans les cas légers à modérés, la dépression post-partum peut être traitée par psychothérapie, comme la thérapie comportementale cognitive, par exemple. Dans les cas plus sévères, il peut être nécessaire de recourir à des médicaments psychotropes, tels que des antidépresseurs.
